La formation a permis d’aborder la question de la gestion des sols qui est préoccupante : artificialisation, érosion hydrique et éolienne, salinisation, pollution, épuisement. Tout cela dans un contexte de changement climatique qui modifie le rythme des saisons culturales. Des scientifiques soulignent que si la température augmente de 2°C, un quart des sols de la planète deviendraient significativement plus secs. Cela favorisera sécheresses, incendies et désertification.
Les solutions résident dans l’adoption de nouvelles pratiques, l’usage d’intrants non chimiques, la revalorisation des prix des denrées agricoles, la réduction des pertes et des gaspillages dans toute la chaîne de valeurs ou bien encore la bonne gestion des ressources en eau.
19 personnes ont fait des communications lors des travaux en salle. Une journée a été consacrée à la visite de quatre lieux ; cela été l’occasion d’échanger avec les porteurs des projets agro-écologiques suivants :
- La ferme Kéképéli, créée par deux jeunes qui produisent des légumes et qui ont mis en place un système d’irrigation au goutte-à-goutte.
- La coopérative agricole du village d’Agripa Todzi, où a été construit un grenier traditionnel amélioré.
- La ferme de CADR, située en zone de moyenne montagne, où des techniques de cultures en pente ont été développées, ainsi qu’une unité de production de bio-fertilisants et de bio-protecteurs.
- La pépinière d’AVES-Togo, qui comprend 700 variétés d’arbres.
La formation a pu se tenir grâce à l’appui financier du Programme Micro-Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (bureau du Maroc) et de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (dont le siège est au Québec).