Diffusion de données sur la fertilité des terres

Bénin

2021
Femmes (en individuel ou en groupe)
Bénin

Cotonou

Période de réalisation de l'initiative

du 12/2019 au 12/2021

Description de l'initiative

Le projet s'intéresse à une zone d'étude, située dans le 4ème pôle de développement agricole de la République du Bénin, dédiée à la production cotonnière.
L’initiative vise à renforcer la fertilité à long terme des terres agricoles grâce à la technologie satellitaire. Les objectifs spécifiques sont divers :
- doubler les performances de production de maïs grâce à l'utilisation d'engrais organiques sur une terre agricole identifiée non dégradée
- renforcer la capacité des acteurs du monde rural et de la recherche agricole sur l’utilisation du modèle FAO AQUA Crop pour prévoir les rendements agricole
- sensibiliser au quotidien, à travers les plateformes digitales un réseau de jeunes piloté par l'équipe projet
- lancer la création d'une coalition ouest-africaine pour la souveraineté alimentaire
- évaluer les variétés locales disponibles en milieu paysan
- inciter les autorités locales à favoriser l'accès aux terres agricoles des femmes en milieu rural.
1200 citoyens béninois bénéficient des informations délivrées sur l'agriculture durable ainsi que du savoir-faire technique de l'agriculture biologique à travers des programmes de formation et des démonstrations agricoles régulières dans les villages.
Plus de 50 tonnes de semences des variétés maïs, mil et arachide sont conservées après la récolte. Les banques de semences fournissent des semences aux agriculteurs. Une équipe est formée pour des visites régulières sur le terrain. La diversité génétique de chaque espèce est préservée.
Un inventaire des agriculteurs villageois qui cultivent du maïs, du mil et des arachides a été réalisé. Il révèle les raisons pour lesquelles les agriculteurs conservent encore ces variétés, les caractéristiques particulières de ces variétés et le mode de culture. Ont également été mentionnées les menaces auxquelles ces agriculteurs sont confrontés en raison de l'introduction d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les variétés. Un réseau d'agriculteurs a été mis en place après plusieurs réunions de groupe pour la distribution et l'utilisation des semences paysannes et l'échange d'informations. Le réseau existant a été renforcé et de nouveaux réseaux créés pour générer une synergie mondiale. Des semences paysannes ont été échangées et des ateliers de travail ont été mis en place pour les acteurs du monde rural et de la recherche agricole. Un réseau de 200 agriculteurs agit pour la conservation des semences paysannes et contribuer ainsi à la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. 1833 citoyens du monde de 51 pays se sont mobilisés, avec l'aide des réseaux sociaux, pour signer la pétition en faveur de la défense des semences paysannes au Bénin. Enfin, pour l’atteinte du dernier objectif, nous nous appuyons sur le cadre juridique pour la discrimination positive des femmes en milieu rural, d’une part, et d’autre part, sur le cadre institutionnel et opérationnel avec un appui financier et technique approprié.
Les principales activités menées concernent le renforcement des capacités des acteurs du monde rural et de la recherche agricole sur l’utilisation du modèle FAO AQUA Crop pour prévoir les rendements agricoles, la sensibilisation des jeunes par des plateformes digitales, le lancement de la coalition ouest-africaine pour la souveraineté alimentaire et l’évaluation des variétés locales disponibles en milieu paysan.

Principaux résultats obtenus

Plus de 50 tonnes de semences des variétés de maïs, mil et arachide sont conservées après récolte. Une équipe a été formée pour assurer des visites régulières aux agriculteurs.
L’initiative a comme effet positif la protection de l’environnement à travers une meilleure connaissance des sols afin d’éviter les apports inutiles de pesticides. La gestion durable des terres permet une meilleure captation du carbone par les sols.
L’utilisation de la bouse de vache comme engrais biologique permet de réduire l’effet des émissions des gaz à effet de serre. Elle permet aussi de préserver l’environnement et la santé humaine.
L’initiative a contribué à créer 5000 emplois dont 2200 collecteurs de sous-produits issus des récoltes (1500 femmes et 700 hommes), 1000 collecteurs de bouses de vache (750 femmes et 250 hommes), 625 collecteurs de feuilles de neem (425 femmes et 200 hommes), 925 producteurs de bio-pesticides (700 femmes et 225 hommes), 250 producteurs de compost (180 femmes et 70 hommes).