La planète a enregistré des records de chaleur pour la seconde année consécutive. El Niño a exacerbé la tendance au réchauffement déjà commencé. La zone de l’Arctique est particulièrement touchée : depuis les relevés qui ont commencé au début du XXe siècle, on note une augmentation de 2,8°C dans cette région du monde.
Le rapport, qui s’appuie sur les chiffres de nombreuses bases de données, indique que les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre (CO2, méthane et protoxyde d’azote) ont atteint de nouveaux sommets l’année dernière.
Le rapport affirme aussi que l’élévation des eaux des océans est d’environ 3,3 millimètres par an. Le niveau des eaux a augmenté, en moyenne, de 70 millimètres depuis 1993. Cette tendance va s’accentuer au cours des prochaines années en raison de l’élévation des températures de l’océan qui entraîne une dilatation des eaux. L’autre cause étant la fonte des glaces.
Les conséquences de ces évolutions sont la recrudescence des sécheresses (presque deux fois plus importantes en 2015 qu’en 2014) et d’autres phénomènes climatiques extrêmes (ouragans, cyclones, inondations…).