Espaces verts et forêt péri-urbaine

Congo

2017
plus de 100 000 habitants / more than 100,000
Congo

Brazaville

Période de réalisation de l'initiative

du 01/2013 au 12/2022

Description de l'initiative

Le changement climatique dans la ville de Brazzaville se manifeste de différentes façons : baisse de la pluviosité, décalage des saisons, inondations, maladies qui y sont liées, érosion des sols, perturbation des cycles de culture maraîchère. Cela a comme conséquences le développement de certaines maladies, l’accroissement de la pauvreté, la réduction du pouvoir d’achat et la raréfaction des produits maraîchers.
Depuis la création de Brazzaville, les espaces verts ont toujours été prévus dans les différents documents d’urbanisme (SDU, PDU). C’est ainsi que la Ville, dans son programme quinquennal, a adopté une stratégie et élaborer des projets en lien avec le changement climatique qui tiennent compte des interactions entre les domaines environnemental, économique, social et culturel.
La Ville est entrain de développer le programme « Un Brazzavillois, un arbre » ; il s’agit d’une démarche continue dans le temps.
L’objectif de l’initiative est de développer les espaces verts et une forêt péri-urbaine en vue de séquestrer le carbone et ainsi de participer à la lutte contre les changements climatiques.
Aussi l’autorité municipale a inscrit, au cœur de son plan quinquennal, une priorité pour la plantation des arbres et la préservation des espaces verts qui contribuent à assurer une bonne qualité de vie. Les bénéfices de ce volet du plant sont divers : protection de l’environnement urbain, amélioration de la santé et du bien-être physique, amélioration des abords des routes, embellissement du paysage urbain, augmentation du potentiel ligneux afin de renforcer la séquestration du carbone, appropriation du projet par la population.
La démarche participative est illustrée par l’implication des populations urbaines à la célébration de la journée de l’arbre, chaque année, le 6 novembre. Cela dès la phase d’identification et de conception du projet.
L’approche méthodologique adoptée a consisté à consulter la population, collecter leurs propositions (installation de boîtes à suggestions dans la ville), porter à connaissance des documents clés et analyser des données météorologiques.
Les bénéficiaires directs comprennent toutes les personnes qui seront employées temporairement lors de la production et de la plantation des plants. Les bénéficiaires indirects sont l’ensemble des habitants.
Un ensemble d’activités sont menées :
- plantation d’arbres dans des parcs, le long des chemins, dans les terrains d’école, en bordure d’édifices et dans d’autres zones urbaines dépourvues d’arbres
- renforcement de la couverture végétale sur les artères routières
- éducation des populations sur des questions liées à l’environnement au changement climatique
- amélioration de la politique urbanistique de la ville
- création d’espaces verts dans les écoles
- création de jardins publics
- aménagement des berges fluviales par une végétation appropriée.
La présente initiative s’insère dans de programme « un Brazzavillois, un arbre » conduit par la Ville, dans le cadre de REDD+. Les objectifs visés sont à la fois l’amélioration du cadre de vie des Brazzavillois, la protection de la santé, l’esthétique, la préservation des paysages ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Principaux résultats obtenus

- forte augmentation de la superficie des espaces verts et des forêts péri-urbaines
- maintien d’une étendue de forêt en plein centre-ville
- amélioration de la qualité de l’air avec des effets positifs sur la santé
- les zones forestières ont des impacts positifs sur la nappe phréatique, la régularisation du débit de l’eau et le ruissellement
- collaboration entre la ville et les ministères en charge des forêts pour une meilleure préservation des espaces verts
- montage, entre la ville et le ministère de la recherche scientifique, d’un projet de foresterie péri urbaine pour la lutte contre l’érosion des sols et le changement climatique en collaboration avec l’Institut Nationale de la Recherche Forestière
- éducation des populations par la méthode IEC (Information, Education et Communication).